La victoire d’Arras Pays d’Artois Basket face à la SIG (52-44) fut difficile. Astan DABO et Quentin BUFFARD savent que d’autres batailles les attendent.
Astan Dabo – Pivot d’Arras
C’est le genre de match que je n’aime pas du tout car il n’y avait pas d’intérieures. A chaque fois que je partais il y avait faute offensive ou passage en force. J’étais frustré car je n’arrivais pas à m’exprimer. Nous avons très mal démarré le 3e quart-temps et du coup elles ont pu revenir dans le match.
Sur ce match, qu’on joue bien ou mal il fallait à tout prix gagner. Cela ne sait pas passé du tout comme prévu, ça a été plus dur que l’on ne pensait. Cette victoire nous fait vraiment du bien, il ne faut vraiment put qu’on perde. L’objectif c’est le maintien et si nous pouvons aller en play-off sa serai vraiment parfaits.
Le dernier quart-temps nous étions vraiment nerveuses et stressées mais c’était un stress positif. Nous avons la chance d’avoir un public magnifique ici à Arras, toujours derrière nous pour nous supporter et cela nous motive pour gagner tous les prochains matchs.
Quentin Buffard – Entraîneur
Nous sommes dans une spirale plutôt positive en ce moment puisque nous venons d’enchaîner 2 victoires mais nous étions dans le négatif il n’y a pas si longtemps donc il fallait rebondir. Il fallait être solide face à une équipe certes diminuée mais une très bonne équipe de Strasbourg.
En l’absence d’intérieures, des joueuses se sont écartés beaucoup plus, qui nous on fait sortir et qui on joué un basket un peu particulier mais c’est une équipe très accrocheuse qui joue très bien au basket. Nous n’avions pas de marge de manœuvre même si à la mi-temps nous avions +15, derrière c’est une équipe qui ne lâche jamais rien et on s’est fait peur car nous avons manqué d’alternance et nous avons oublié de se passer la balle.
Tous les matchs sont différents, tous les matchs sont importants dans l’approche. Nous avions imaginé ce scénario avec les joueuses, c’est uné équipe qui allait faire 40 minutes de zone, qui n’allait rien lâcher et c’est ce qui s’est passé. De la nervosité oui, nous avons toujours tendance à repenser au passé mais aujourd’hui nous avons réussi à la gérer.
Nous sommes très loin de ce que nous avions prévu, l’effectif est présent le week-end mais pendant la semaine c’est plus compliqué, il faut gérer tout ça. Nous gagnons les matchs et c’est le plus important, aujourd’hui nous sommes arrivés à un niveau de basket qui restera toujours à peu près le même.
Il faut engranger les victoires et assurer le maintien mais il ne faut pas s’enflammer ce n’est pas parce qu’on a gagné deux matchs à la suite qui faut s’enflammer. Il faut prendre les matchs un par un. La semaine prochaine nous avons un match important à Chartres, il faut bien le préparer et nous ferons le bilan à la fin de la saison.
Retrouver l’interview d’après match de Kathleen Bourdin et Philippe Breitenbucher