Quand le passé se lit encore au présent.
Depuis 1971, de nombreux clubs français s’illustrent dans les plus grandes compétitions européennes. Euroleague, Coupe d’Europe des clubs champions, Eurocup, Coupe Ronchetti, ce n’est pas moins de dix trophées et vingt-cinq finales que les équipes tricolores ont disputées et remportées.
- Naissance des compétitions européennes
- Eurocup
- Euroleague
- L’année 2021/2022
La naissance des compétitions européennes
Tout commence avec les demoiselles de Clermont. En six ans, elles ne disputèrent pas moins de cinq finales. Si aucune n’a abouti à un titre, le CUC a montré la voix aux futures générations qui se sont pleinement exprimées sur le plan continental et ce, dès l’année 1995 avec le CJM de Bourges. Emmené par un Vadim Kapranov au sommet, le club remporte son premier titre, en Coupe Ronchetti.
Créée en 1972, est renommée en 1974 en l’honneur de la légende italienne Liliana Ronchetti, cette dernière est remplacée en 2002 par l’Eurocup, dont elle est équivalente. Un club français en remplaçant un autre, c’est le Tarbes Gespe Bigorre qui succède aux berruyères en 1996. Les violettes disputeront une deuxième finale en 2002 mais s’inclineront face aux italiennes de Schio, tout comme les joueuses d’Aix-en-Provence qui deviendront vice-championnes en 1998 derrière le club de Sopron. Aujourd’hui, avec ses deux victoires, la France est classée quatrième nation européenne.
Céline Dumerc, Ann Wauters, Diana Taurasi, Alba Torrens etc. ont pris progressivement possession des parquets européens, faisant des compétitions occidentales des références mondiales. Années après années, le niveau augmente et les françaises répondent présentes.
L’Eurocup à travers les yeux des tricolores
En 2003 et 2006, les Aixoises disputent deux finales d’Eurocup et remportent la première. En 2015, c’est dans le nord que s’envole le trophée, chez les guerrières de l’ESBVA. Après un brillant parcours, elles viennent à bout des belges du Castors de Braine mais échouent l’année d’après et manquent le doublé contre les voisines de Bourges.

Céline Dumerc et le Tango Bourges Basket vainqueurs de l’Eurocup 2016 – source image : FIBA
Cette compétition, a également vu échouer sur la deuxième marche, les joueuses d’Arras en 2011 et dernièrement, celles du BLMA Montpellier en 2019. Les trois titres, permettent à l’heure actuelle à l’hexagone d’être la deuxième nation de cette compétition.
L’Euroleague, l’élite des seize
Pour compléter le Palmarès Européen des clubs de basket féminin français, il faut bien évidemment parler de l’Euroleague. Avec les seize meilleures équipes européennes et les plus grandes joueuses du monde, ce championnat a vu douze clubs différents soulever le précieux trophée. Parmi eux, le CJM de Bourges et l’USVO Valenciennes remportent à eux deux cinq titres.
Ce sont les berruyères qui ouvrent le bal en 1997, ces dernières arriveront à conserver la coupe l’année suivante. Après une défaite en 2000, elles disputent une ultime finale dans ce tournoi en 2001 contre Valenciennes. Ce match-là a des allures de passation de pouvoir puisque les nordistes conquièrent en 2002 et 2004 leurs deux titres européens.
Et maintenant ?
Cette saison, huit clubs français étaient engagés sur les deux compétitions. Le BLMA ainsi que Basket Landes en Euroleague sont toujours dans la course, tout comme Bourges, Lyon et Charleville-Mézières en Eurocup. Fin de parcours malheureusement pour l’ESBVA, Tarbes et la Roche Vendée.
Après tous ces chiffres, un petit récapitulatif par clubs
Le Tango Bourges Basket anciennement le CJM de Bourges, est le plus titré :
- 1 Coupe Ronchetti en 1995
- 3 Euroleague en 1997, 1998 et 2001
- 1 Eurocup en 2016
Juste après, viennent les filles de Valenciennes avec :
- 2 Euroleague en 2002 et 2004
Les guerrières de Villeneuve-d’Ascq ont quant à elles :
- 1 Eurocup en 2015
Aix-en-Provence a dans ses vitrines :
- 1 Eurocup en 2003
Et le Tarbes Gespe Bigorre a glané :
- 1 coupe Ronchetti en 1996
Limousin yvonne
Bravo o Flo
Cet article est très re herche
Felicitations
Frugier
5 etoiles ! Parfait, instructif pour la novice que je suis , bien écrit, bien construit et concis. Un premier article qui en appelle de nombreux autres , bienvenue Mademoiselle Limousin et Bravo