Helena Ciak

Parcours sportif

• Une carrière professionnelle atypique
• 2012-2013, le début d’une grande aventure
• Bons baisers de Russie
• Le retour en France
• Son parcours chez les Bleues

Le parfait exemple d’une carrière professionnelle atypique

Née à Dunkerque, dans le département du Nord, d’un père international polonais, Piotr (ou Pierre puisque son prénom a été francisé) qui culmine à 2,18m, c’est dans le Loiret qu’Helena (sans accent !) découvrira le basketball. Mais il faudra pour cela attendre ses 11 ans, d’abord aux Aubrais puis dans le club voisin de Saran où elle est allée jusqu’en NF2.

C’est à cette époque que la longiligne intérieure d’1,97m a tapé dans l’œil du monde professionnel.

En 2010, alors qu’elle allait avoir 21 ans, Helena est ainsi recrutée par la Roche-Vendée, équipe coachée à l’époque par Matthieu CHAUVET (actuel entraîneur de Charnay-les-Mâcon).

Après une saison en Vendée, elle met les voiles encore un peu plus au sud, et s’engage avec le Perpignan de François GOMEZ aux côtés notamment de Diandra TCHATCHOUANG lors de la deuxième saison. Avant de découvrir l’élite avec les Catalanes, elle contribuera largement à ce que son équipe remporte le Final Four de Ligue 2, dont elle a d’ailleurs été désignée MVP.

2012-2013, le début d’une grande aventure

En 2012, Helena CIAK arrive en LFB. Elle a alors 23 ans et devient à l’époque la plus grande joueuse du championnat de France en exercice, détrônée ensuite par Ana TADIC et son mètre 98. Elle sort une première saison honorable avec une moyenne de 8,7 points et 7,8 rebonds en phase régulière.

Mais avec la rétrogradation administrative annoncée en 2013, l’intérieure quitte les Pyrénées-Orientales pour partir dans le département voisin de l’Hérault où elle rejoindra une première fois l’équipe de Lattes-Montpellier.

Là encore, elle a franchi un nouveau cap avec la découverte de l’Euroligue et une première expérience convaincante (7,3 points et 6,6 rebonds en 24 minutes de moyenne) dans une équipe composée notamment de Géraldine ROBERT, Virginie BREMONT, Fatimatou SACKO, Gunta BASKO ou encore Ingrid TANQUERAY et dirigée par un certain Valéry DEMORY, qui remportera d’ailleurs le titre LFB en 2014.

C’est par ailleurs durant l’année 2013 qu’elle est appelée par Pierre VINCENT pour prendre part à la préparation pour l’Euro 2013 en France mais n’est finalement pas conservée et retrouvera les Bleues l’année suivante.

Entre temps et après donc un an au BLMA, Valérie GARNIER, alors assistante-coach en équipe de France, la fait venir à Bourges en 2014. S’en suivront 2 saisons très correctes sous les couleurs tangos avec une moyenne aux alentours des 8,5 points et 7 rebonds par match de LFB et un apprentissage qui se confirme à l’échelle continentale.

Bons baisers de Russie

Après 2 ans dans le Cher avec un championnat et une Eurocoupe remportés, Helena fait de l’œil à un grand calibre européen, le Dynamo Koursk, alors dirigé par le technicien espagnol Lucas MONDELO, également sélectionneur de l’équipe nationale d’Espagne (considérée comme l’un de meilleurs ennemis de la France).

En Russie, elle a vécu une expérience en demi-teinte mais la native de Dunkerque dit n’en avoir retenu que le positif et notamment le titre en Euroligue remporté en 2017.

Là encore, son passage en Russie durera 2 années au terme desquelles elle reviendra à Lattes-Montpellier.

Le retour en France

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce retour dans l’Hérault sera une réussite sur le plan individuel puisqu’elle sera désignée MVP de LFB en 2019 et fait partie du 5 majeur de la saison.

Cette fois, « LNA » ne jouera qu’une saison au BLMA puisqu’à l’été 2019, elle a été enrôlée par le LDLC ASVEL Féminin. Elle a d’ailleurs défrayé la chronique en paraphant un contrat de 4 ans, soit jusqu’en 2023.

Et avec les Bleues ?

Si, comme on l’a vu précédemment, il faut remonter à 2013 pour la voir appelée en équipe de France senior, ce n’est pas tout à fait vrai. Car l’année d’avant, c’est dans la catégorie 3×3 qu’elle fera ses armes, remportant d’ailleurs la médaille d’argent lors du Mondial.

C’est donc en 2014 que l’on verra Helena CIAK vivre ses premières capes en équipe de France senior 5×5, en concurrence avec Isabelle YACOUBOU et Sandrine GRUDA dans la peinture.

Mais sa polyvalence dans le jeu lui permet de se faire une place de plus en plus grande au sein du collectif tricolore et d’en devenir une pièce maîtresse.

Elle remportera d’ailleurs l’argent à deux reprises à l’Euro, d’abord en 2015 puis en 2017.