Puisque la Ligue Féminine ne reprendra pas pour la saison en cours, nous vous proposons de vous faire revivre l’aventure de cette ville du Nord de la France qui remporta sont premier titre de Champion de France 2017.
- Un été 2016 mouvementé
- Une première partie de saison en dents de scie
- Le voyage en eaux troubles continue
- Une phase finale menée de main de maître
L’été 2016 synonyme de renouveau
Après avoir échoué en demi-finale du championnat de France pendant trois années de suite, l’ESBVA avait décidé de renouveler son effectif afin de pouvoir prétendre au titre. Avec les départs de Laëtitia Kamba, Camille Aubert, Emilija Podrug, Stella Kaltsidou, Megan Mahoney, Géraldine Robert et Fatimatou Sacko, le club villeneuvois a dû procéder à de nombreux changements.
A la mène, les nordistes ont fait le choix de signer Olivia Epoupa, la jeune meneuse qui avait pris le relais de Céline Dumerc lors des Jeux Olympiques de Rio. Elle allait alors former un duo avec Virginie Brémont au club depuis 2014.
A l’aile, Johanne Gomis s’était engagée pour une quatrième saison. Elle a vu arriver de la concurrence puisque le club a fait venir la jeune Valériane Ayayi en provenance de Montpellier où elle fût sacrée championne de France.
Le gros coup de poker de ce mercato était l’arrivée d’Alina Iagupova, la scoreuse dominante ukrainienne.
A l’intérieur, le club des Haut de France a misé sur un mélange entre jeunesse et expérience composé d’Aby Gaye, de Mame-Marie Sy-Diop en provenance de Montpellier, de Kamila Stepanova tout droit venue de Toulouse, de Liudmyla Naumenko et de Marielle Amant.
Au terme d’une série de matchs amicaux convaincants, le nouveau groupe de l’ESBVA passe un dernier test lors de la SuperCoupe d’Europe. Face à Ekaterinbourg, les joueuses de Fred Dusart s’incline d’une courte tête 63-66.
Un début de saison compliqué
Malgré un premier revers lors du match inaugural à l’Open face à la jeunesse de Mondeville 67-63, l’ESBVA enchaîne les grosses victoires contre Saint Amand (93-46), à Tarbes (42-81), face à Montpellier (70-59), avant de chuter lors du premier match d’Euroligue 74-81 face à Bourges.
S’en suit une défaite à Charleville 73-64, à Orenbourg 58-48. La réception d’Angers permet à l’effectif villeneuvois de se rassurer (Victoire 77-65) qui leur permet de surfer sur la vague positive et d’entamer leur match face à Salamanque par un 21-0. Elles remportent ce match 69-68 et décrochent leur première victoire en Euroligue de la saison.
En déplacement à Nice, les joueuses de Villeneuve d’Ascq rentre dans le Nord avec une défaite 71-65 dans les valises. Piquées dans leur orgueil, elles s’envolent vers la Turquie et l’emportent sur Hatay 76-81 malgré tout cela, les hauts et la bas continuent pour le groupe de Fred Dusart qui s’inclinent en championnat face à la bête noire Berruyère 62-68.
Lors de la réception de Basket Landes, le collectif de l’ESBVA impressionne et s’impose 84-51 avant d’accueillir l’ogre de l’Euroligue : Ekaterinbourg, défaite logique 69-88. Le groupe renoue avec la victoire en championnat à Lyon 79-87 et en Euroligue face à Polkowice 75-55.
On croyait la machine lancée, est bien non une nouvelle défaite à domicile face à Nantes (67-74) plonge le club dans une période de doutes.
Le club termine cette première partie de saison à la quatrième place de la Ligue féminine avec 7 victoires et 5 défaites et à la quatrième place de son groupe d’Euroligue.
Une équipe toujours à la recherche de stabilité
Après une victoire lors du derby face au Hainaut 61-72, l’ESBVA chute à nouveau face à Bourges en Euroligue 63-42.
Une victoire face à Tarbes 76-68 puis face à Orenbourg 83-71 sont ternis par la blessure d’Olivia Epoupa pour une durée indéterminée.
Le groupe nordiste s’incline donc à Montpellier 74-68 puis à Salamanque 79-70 avant de retrouver le chemin de la victoire face à Charleville 79-64 avant de perdre en Euroligue 71-72 face à Hatay qui complique la qualification dans cette compétition.
Le déplacement en Russie n’est qu’un long supplice avec une défaite face à Ekaterinbourg 91-69, le déplacement à Angers permet à l’ESBVA de gagner à nouveau 67-70 mais le schéma se répète et le groupe rechute et s’incline à Polkowice 77-68.
La victoire contre Nice 78-70 rassure, puis une victoire face à Sopron 78-63 permet au club de se qualifier pour les quarts de finale de l’Eurocoupe. Cette qualification booste les joueuses et leur permet de s’imposer 61-64 au Prado face à Bourges puis à Mont-de-Marsan face à Basket Landes sur le score de 80-83.
Le quart de finale aller face à Yakin Dogu se solde par une courte défaite 67-68.
Une victoire face à Lyon 80-62 précède une défaite en Turquie 73-61 qui met fin au parcours Européen et qui permet aux joueuses de se concentrer sur le seul objectif qui reste : Le championnat.
La saison régulière se termine par une victoire in-extremis à Nantes 67-70.
Villeneuve termine quatrième et rencontrera Mondeville en quart de finale.
Les phases finales en apothéose
Le match aller est dominé du début jusqu’à la fin, l’ESBVA s’impose 82-76. Le déplacement en Normandie ne fût pas plus facile mais le groupe parvient à l’emporter 68-81 et se qualifie donc pour la quatrième fois consécutive en demi-finale du championnat de France.
Les Guerrières se rendaient dans les Ardennes avec un bon contingent de supporters derrière elles et un air optimiste. Cette première manche est très compliquée pour les Villeneuvoises qui sont derrière tout le match mais elles finissent par s’imposer sur le fil 61-63.
Le match retour au Palacium ne fût pas de tout repos pour le public villeneuvois, mais le dernier tir de Charleville est loupé : Villeneuve s’impose 73-72 et se qualifie pour la finale du championnat de France.
La match 1 des finales est largement dominé par le club nordiste qui s’impose 79-64 sur le parquet du BLMA et fait un gros coup. Le deuxième match permet à Montpellier d’égaliser à 1-1 partout grâce à une victoire au bout du suspense 64-62.
Le Palacium s’apprête alors à vivre le plus grand moment de l’histoire du club : 2 victoires lors des 2 matchs à domicile serait synonyme de titre pour Villeneuve d’Ascq.
Au terme d’un match impressionnant de collectif, le club nordiste s’impose largement 80-60 et s’offre le cadeau de pouvoir gagner le titre devant son public.
En s’imposant 66-49, le groupe villeneuvois permet au club de remporter son premier titre de Champion de France.